Après le Québec, la Suisse, Le Liban nous partons en Belgique rejoindre Babou, pétillante coureuse qui va vous faire partager sa joie et sa bonne humeur!

D’où me vient cette passion de la course à pied ?
Je suis une « boulimique du sport » depuis des années, j’ai pratiqué intensivement l’escalade pendant 10 ans, je pratique le fitness depuis 18 ans et bizarrement, mes deux ou trois tentatives de course à pied ont été des échecs.

Je courais pendant un mois ou deux puis je laissais mes running au placard.

Un beau jour de l’automne 2006, j’étais en vacances chez ma sœur du côté de Perpignan et je suis allée l’encourager sur « La Ronde Cérétane », un semi festif près de la frontière espagnole.

En tant que pom pom girl, j’ai adoré l’ambiance et sur la route du retour vers la Belgique je me suis arrêtée pour acheter mes premières chaussures et un short.

Le soir même, je faisais ma première sortie et depuis, je n’ai plus jamais arrêté.

Au début, je n’y connaissais rien, je faisais juste des petits footing, puis je me suis inscrite à un 10km dans mon village et là, j’ai pas mal surfé sur le net pour trouver des plans de prépa.

J’ai adoré ma première course et j’en garde encore un souvenir émouvant avec mon fan club (mari et enfants…), j’étais la star du jour. Je visais 1H et j’ai fait 59’59 ! Le virus était définitivement attrapé…
Quel est mon entrainement type hebdomadaire ?
Hors préparation spécifique, je fais 3 ou 4 sorties hebdo tout au long de l’année en me ménageant quand même une ou deux petites coupures d’une semaine ou deux sur l’année.

J’essaye de varier les allures.

Généralement, je fais deux sorties en endurance, une sortie fractionné et une sortie au seuil afin d’essayer de préserver mes acquis.

Ma distance préférée est bien sur le marathon, mais comme j’ai la fâcheuse tendance de vouloir participer à toutes les courses qui me tombent sous la main, j’utilise les courses plus courtes comme entrainement en sortie longue, sans me donner à fond, juste pour le plaisir.

Résultat, j’arrive à enchainer des marathons sans vraiment faire de préparation spécifique, juste pour le plaisir.

En contrepartie, le chrono laisse un peu à désirer… lol.

Mais je garde un marathon en performance par an, histoire de me mettre un défi, de faire une vraie préparation et ça m’a réussi cette année à Barcelone.

Quel est mon meilleur endroit pour courir ?
J’aurais envie de dire, seule, dans la nature, parce que c’est ce que j’aime.

Mais au final, je suis tellement dans ma bulle quand je cours que le cadre n’a qu’une importance toute relative, tout me plait.

Que ce soit sur des petites routes de campagne comme par chez moi, dans les forêts ardennaises, en montagne ou sur les sentiers côtiers pendant les vacances, tout est propice à une petite sortie CAP.

J’aime découvrir de nouveaux endroits, varier les parcours pour rompre la monotonie.
Quel est ton plus beau souvenir de coureur ?
Alors sans hésitation, mon premier marathon en 2008. J’avais choisi le Maasmarathon pour sa proximité, à 15km de chez moi et pour son parcours plat.

Un vrai défi car je ne courais que depuis à peine deux ans !

Tout m’a plu, la préparation suivie à la lettre (même si maintenant ça me fait rigoler !), les nuits agitées où je visualisais ma course, mes tests d’hydratation et de gel (MDR), le départ avec mon fan club (encore mari et enfants…), le parcours superbe où je me suis régalée jusqu’au 35ème où je me suis pris le mur en pleine face !

Les derniers kilomètres ont été difficiles, mais même dans la souffrance, j’ai pris du plaisir et je savais que je le finirai.

Le passage, bien sur, sous l’arche d’arrivée où je suis tombée en larmes de joie et de fatigue. Vraiment un moment inoubliable que je n’ai jamais ressenti aussi fort sur les marathons suivants.
Mon porte bonheur?
Quand je cours en entrainement, je n’ai ni grigri, ni fétiche, je ne crois pas trop à toutes ces choses là.

Par contre, sur les courses importantes, j’ai toujours une photo de mes deux petites filles glissée dans une pochette plastifiée au dos de mon dossard. Quand je suis en difficulté, je les regarde et ça me donne de la force.

Quand je vis quelque chose de fort, de gai ou d’émouvant, je les regarde aussi, histoire de partager un peu mon aventure avec elles.

La plus grande a 5 ans et a déjà fini les 200 derniers mètres d’un marathon avec moi.

Je sentais sa petite main serrée dans la mienne et sa fierté et sa joie d’être ovationnée par les spectateurs.

A l’arrivée, lors de la remise des médailles, elle a même tendu son cou pour en avoir une, elle aussi ! lol

Depuis, elle veut toujours courir, s’entrainer pour faire elle aussi « un petit marathon » comme elle dit !
Mon blog

Oui, j’en ai un depuis cette année, mais sans grande conviction !

Je l’ai même arrêté pendant quelques semaines.

J’en ai voulu un pour y noter mes entrainements, faire part de mes états d’âme de coureuse, partager mes courses, mes émotions, mes joies et mes déceptions avec les amis, partager ma passion.

Mais parfois, je me dis que parler de soi n’intéresse pas grand monde, que c’est un peu prétentieux d’exposer sa propre personne.

Mais comme finalement, je fais très peu de publicité pour ce blog, il me sert essentiellement d’album souvenir de mes courses et de partage avec quelques habitués.

Dans ma pratique sportive, ce blog ne m’apporte pas vraiment grand-chose, c’est juste un petit plaisir personnel.

De plus, je ne suis pas particulièrement douée en informatique, ce qui me limite fortement dans mes publications.

Un conseil aux débutants ?
Alors là, vraiment aucun… on est tous des débutants par rapport à d’autres. Je suis une débutante par rapport aux coureurs d’ultra et je suis une pro pour les filles qui courent juste des petits jogging le dimanche.

Mais je pense que chacun a du mérite, quelque soit son niveau, que chacun à ses propres limites et que chacun doit progresser à son rythme et selon ses envies.

Bien sur, j’ai par exemple des copines à la salle de sport qui me demandent de les aider à débuter en CAP.

Les maîtres mots que je donne toujours, c’est progressivité, régularité et respect de soi.

Etre à l’écoute de ses sensations, y aller en douceur au début, mais être constante et augmenter progressivement la difficulté ou les kilomètres.

Ca c’est la théorie, mais je suis un très mauvais exemple ! MDR Et surtout, courir pour le plaisir !

C’est essentiel si on veut courir longtemps sans se démotiver.

Un rêve ou une course mythique à laquelle j’aimerai participer ?

Mon objectif immédiat, ce sont les 100km de Millau en septembre.

Déjà plus vraiment un rêve, puisque je passe à la phase de concrétisation avec la préparation qui va bientôt débuter.

Après, comme je l’ai déjà dit plus haut, j’aime tout dans la course à pied, la route et le trail.

Pour l’instant mon expérience se limite aux marathons et à quelques courses natures.

Après Millau, je continuerai les marathons, sans préférence particulière, peut-être Berlin pour le chrono, surement le MVA pour le festif, pourquoi pas Madrid, Marrakech, St Petersburg, Vienne, Budapest, Rome, Londres… y en a tellement qui me font envie. Allier tourisme, visite de capitales et marathon… bref, courir le monde… j’adore ce concept et je vais le continuer. Dans le même temps, j’aimerais me frotter un peu aux trails plus longs ou aux courses par étapes.

Ce ne sont pas les projets qui manquent et j’ai deux devises « les rêves sont faits pour être vécus » et « impossible n’est que provisoire » !

Son blog à suivre : http://baboubabou.sport24.com/