L’adage veut qu’un mariage pluvieux soit un mariage heureux, mais quand est-il d’un Marathon pluvieux et surtout venteux?

Nous étions rapidement dans le bain (de Bretagne, comme le lieu du Marathon) dès le samedi après midi sur la route qui nous menait au départ de la course. 4h de trajet au milieu des trombes d’eau et des bourrasques de vent. Pas de doute, on allait en baver c’est sûr.

Le seul moment de chaleur du jour (ou plutôt du soir) fût le super repas en guise de Pasta dans une des meilleures auberges de la ville.

Dimanche matin à 7h, rien n’a changé c’est même pire car il a plu et soufflé fort toute la nuit et les 2 départements (Ile et Vilaine et Loire Atlantique) sont placés en vigilence orange pour 11h du matin!

Pas question pour autant de renoncer, nous sommes là alors nous ferons le Marathon quoiqu’il arrive même si celà s’annonce pour le moins compliqué. La puce est mise, les running enfilées, direction la navette. Faut vraiment être motivé ou fada c’est selon.

40kms plus tard nous voilà arrivés au gymnase de départ pour retrouver les copains et essayer de se remonter un peu le moral qui en a bien besoin.

La team du jour arbore encore un joli sourire avant la tempête.

Béatrice en première ligne avec Ronan

9h30, le départ est donné!
Il fait froid, il pleut et nous commençons le parcours par des chemins détrempés. Mes Adidas Boston ne sont vraiment pas le meilleur choix possible.
J’ai décidé de rester le plus longtemps possible avec Béatrice qui est dans les favorites du jour pour le classement général.
Bizarrement dès le début, nous nous rentrouvons à 4 couples car chaque féminine est accompagnée par un binôme sauf Nathalie et la gagnante du jour que l’on ne reverra plus jusqu’à la fin.
Nous sommes dans la première partie du parcours qui nous emmène à Rougé, pas de grosses difficultés mais déjà un petit coup de cul au 11éme km très court mais casse pattes. Le rythme est bon entre 5’15 et 5’30 du km. Ca monte, ça descend mais le plus difficile reste les passages dans les chemins assez trempés.
Béatrice est 4éme et les 3 filles qui la précède sont déjà loin devant. Le podium est pour l’instant compliqué mais un Marathon c’est souvent long, très long quand, comme aujourd’hui le vent souffle fort.
Il valait mieux ne pas être seul dans ces moments là et la grosse erreur a été de partir trop vite et trop tôt pour certains et certaines.
Béatrice se replace sur le podium au 20éme km en avalant littéralement la fille qui était 3éme à ce moment là.
Nous passons le Semi en 1h54′, le record ne sera pas pour aujourd’hui mais au vu des conditions c’était difficilement réalisable. Nathalie sera elle aussi dépassée pour placer Béatrice en 2éme position.
Une longue côte nous attend et maintenant il faut gérer la course en protégeant sa place face au vent de plus en plus fort et le grésil qui s’invite aux alentours du 35éme km.

J’ai beaucoup de mal à tenir le rythme : trop gros, trop peu entraîné, trop fatigué aussi sans doute. En plus quelques bobos me cloûent littéralement sur place par moment.

La fin est proche maintenant, Béatrice se détache inexorablement portée par sa 2éme place largement méritée.

Merci Hélène pour le film d’arrivée.

Fourbu mais heureux d’avoir terminé mon 65éme opus!

Avec Damien (Runner Life) qui va terminer 19éme en 3h33’42 »!

Béatrice 2éme au scratch et 1ère M2!

Une bonne bière bien méritée!

Seulement 91 Marathoniens à l’arrivée: Classement

RDV dès la semaine prochaine au Marathon Sri Chimnoy de Vincennes en espérant qu’il fera meilleur.

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